La gueule du crépuscule

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j’ai débordé sur le territoire de l’animal,

j’ai prié la lanterne fugace des lucioles,

j’ai bu l’eau à la bouche du singe hurleur,

j’ai ouvert les yeux à l’embrasure de Pandore

et j’ai déplié les jupes du vent.

(…)

11

comme un ossuaire,

les rides des pleureuses de l’or;

sous le voile ajourné de la parole informulée, j’entends

la musique des loups séparés de la meute.

(…)

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sous les yeux _ des cendres_:

une hyène, ce jour, a vêlé d’un oiseau.

La gueule du crépuscule – extraits du recueil de 16 poèmes – septembre 2004