“Il s’ouvre une partie noire…”

Poème  –  Printemps 2004

Il s’ouvre une partie noire du ciel

tandis qu’effondrée la pierre dans le désert des dingos

respire encore.

Bien loin de la terre rouge,

elle flotte au champ de colza

avec une main ballante dans le vent

elle respire encore

et passe la porte du bois.

Bien loin,

l’empreinte des doigts sur la roche

prie bleu pour le vestige des rivières,

et sur la couverture du gel,

respire encore

le loup qui pardonne à l’homme buvant à même la neige.