Texte et images publiés dans 111 Rumeurs de villes, réunis autour d’un dispositif conçu et mis en oeuvre par Bernadette Griot, éditions CERTU, 2005.
Nota: cliquez sur les images afin de les visualiser en plein écran.
texte et images
série de 16 dessins
Extraits d’une série de 16 dessins, 2005 – Crayon, craie et aquarelle – 4 bandes de papier de 12 x 60 cm
Le mois de mai se présente comme une histoire décousue mais faussement naïve.
Un même personnage, d’un graphisme simple traverse une série de saynètes en quatre parties, convoquant à la fois des métaphores désuètes et des transpositions mythologiques totalement décalées.





série de 34 dessins et collages
Extraits d’un carnet d’une série de 34 dessins, 2005 – Technique mixte, collage sur papier buvard – 10 x 14,5 cm





série de 14 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 14 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm



série de 21 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 21 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm



série de 12 dessins et collages
Extraits d’un carnet de 12 dessins, 2004 – Technique mixte et collage, 14,5 x 21 cm




poèmes
3 poèmes – Printemps 2004
Elle cherche son nom
son lait
sa soeur
son regard à l’amont
son frère
son livre caché
son pré
sa taupe voyante
sa source
elle cherche sa frange dans la roseraie.
(…)
Elle cherche son terrier ouvert sur l’étoile
elle cherche
son rêve d’enfant
son feutre
sa parole féerique
sa vague
sa fenêtre du corps
elle cherche sa cabane dans les arbres
et voit le chien seul dans la prairie.
(…)
Elle cherche sa patience dans un brin d’herbe
elle cherche sa chanson
son odeur
ses graines
son crime
son osier
son cerf-volant
et plonger tout son visage
_ la flottaison de la nuit.
poème
Poème – Printemps 2004
Congédie l’attente des pas promis vers le col,
sois seule,
totalement seule,
délie tous tes bras
et nage dans la densité brute des sous-bois:
l’ombre sur l’herbe recule lentement,
et quitte le jardin.
poème
Poème – Printemps 2004
_ dénuement passager de l’aine.
poème
Poème – Printemps 2004
Pourquoi lorsque tu caresses ton visage
dans le cri de l’ange la peur de naître
il y a d’autres mains
avec tes pieds nus dans les torrents
de l’herbe,
_ l’aube.