Ces vidéos ont été réalisées dans le quartier des Halles, de la sortie du Forum Porte Lescot jusqu’au jardin du Palais Royal, en passant devant l’église Saint-Eustache, dans ses jardins, et devant la Bourse du Commerce.
Cette série de vidéos filme des sans-abris du quartier, ces précaires qui sont parmi nous et qui deviennent insidieusement invisibles. Dans le tohu-bohu du quartier, ils sont souvent immobiles et silencieux.
S’ils sont floutés volontairement pour préserver leur anonymat, ce flou veut dénoncer littéralement leur invisibilité. Toutefois le flou est étudié afin que restent perceptibles les gestes de leur dénuement, l’abandon des corps, leur solitude et leur enfermement.
Dans le cadre du projet Fenêtre augmentée conçu et dirigé par Thierry Fournier, ces vidéos ont été exposées au Centre Pompidou à Paris du 17 au 26 juin 2011.
Extrait d’une série de 12 dessins, 2011 – Gouache, encre carbonne, pastels gras et mine de plomb – 15 cm x 21 cm.
Cette série a été réalisée au Musée Dupuytren à Paris, musée d’Anatomie Pathologique fondé en 1835.
Si les corps dits « monstrueux » constituent encore aujourd’hui des formes répulsives, de rejets ou d’angoisses, ils perturbent surtout les classifications chères à la doxa.
« Il n’y a de monstruosité que là où le désordre de la loi naturelle vient toujours bousculer, inquiéter le droit, que ce soit le droit civil, le droit canonique, le droit religieux ». Michel Foucault, (Les Anormaux, Cours du Collège de France, 1974-1975).
Cette série a été présentée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
Série de 8 dessins (extraits), 2011 – Technique mixte – 70 x 51 cm et 100 x 70 cm
Cette série s’intéresse au lien biologique entre un parasite, organisme vivant qui se nourrit, s’abrite ou se reproduit avec (dans) un autre organisme, son hôte, en établissant une interaction durable.
Elle a été présentée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
Série de 8 aquarelles, 2011 – Format panoramique, 24,5 x 10,5 cm
Cette série est réalisée à partir des premières images du film 2001: A Space Odyssey de Stanley Kubrick, The Dawn of man, une proposition visionnaire du début du monde ( _ ou de la fin du monde).
Le format panoramique suggère une succession de paysages originels, dans la poussière silencieuse d’un désert. La sauvagerie animale du film est devenue ici un théâtre de silhouettes d’ombres stylisées, presque figées.
Extraits d’une série de 8 dessins – Technique mixte sur papier calque, 2011 – A4
Autour de la déclinaison d’un visage, deux sortes très différentes de prédateurs se combattent: un parasite recherchant un hôte et un ours réduit à sa gueule ouverte et menaçante. La parasitose n’aura pas lieu, le grand prédateur omnivore s’allie au visage et l’intrus disparaît.
Une enfant a dans ses bras un chat qu’elle embrasse tendrement. L’extrait choisi de ce film super 8 se superpose, est ralenti et se répète durant plus de quatre minutes.
Ce geste de tendresse passionnée dans sa lente répétition et dans sa conscience d’être filmé, devient une démonstration d’un étrange exhibitionnisme, assez dérangeante par la grande sensualité qui s’en dégage.
Cette vidéo a été exposée dans le cadre de l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium, musée d’Histoire Naturelle de Nancy, du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
Extraits d’une série de 5 dessins et 1 image numérique, 2011 – 21 x 29,7 cm
Dans cette série, la radiographie réelle d’un rachis devient une toile de fond, un paysage plastique possible, où apparaît souvent les lignes à l’encre de chine d’un dessin primitif de fossiles évoquant aussi les ossements d’une colonne vertébrale extrêmement courbée, traumatique.
L’ écriture d’un montage d’articulations dont le sens est autant celui de l’espace du dessin que de la réalité d’un trauma organique.