Extrait d’une série de 10 dessin, 2010 – Encre de chine, encre carbone et pigment, 15 x 21 cm
Conçue comme un montage de formes, cette série est principalement construite à partir d’éléments choisis de planches anatomiques du 17e siècle ainsi que ceux des cires anatomiques du 18e siècle de La Specola de Florence, assemblés avec des dessins divers (figures du Shibari japonais, fragments de nus…).
Série de 3 collages, 2010 – Collage sur papier noir, 21 x 29,7 cm Cette série est constituée des vêtements découpés et « retirés » des estampes japonaises précédemment utilisées dans la série des dessins Atopia, où les habits traditionnels avaient été remplacés par des fourrures animales.Dans cette série, que l’on pourrait voir comme un aparté, les tenues flottent dans une parenthèse sombre, comme les indices d’une temporalité amoureuse, suspendue.
Ces collages ont été présentés à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
Série de 10 dessins, 2010 – Encre, brou de noix et collage, 15 x 21 cm
Les estampes érotiques Shunga (« images du printemps »), réalisées par des artistes du Japon dès le 17e siècle, servaient d’illustrations pour des romans d’amour ou de « mode d’emploi » pour les jeunes mariés.
Dans cette série, les figures enlacées empruntées à ces estampes sont déplacées au sens propre puisqu’elles font l’objet de collages, comme dans un sens plus figuré, déplacées dans des postures inattendues d’une sexualité débridée. Une fois leurs parures ôtées par un soigneux découpage, les figures ont été revêtues de fourrures animales peintes au brou de noix et à l’encre de chine. Le déguisement est prolongé jusqu’à la métamorphose lorsqu’elles s’affublent de gueules ou de parties de corps de bêtes.
Extrait d’une série de 10 dessins, 2010 – Fusain, encre et pigments, 35 x 51 cm
Kieru signifie « disparaître » en japonais. Sur chacun des dessins, une gueule d’animal en voix de disparition est recouverte d’une chevelure féminine noire, comme posée sur des épaules évanescentes, les bras ballants; cette figure est une représentation récurrente des fantômes dans le cinéma japonais contemporain.
Cette série a été exposée dans le cadre de l’exposition collective Chasse aux fantômes au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris du 23 mars au 30 mai 2010. Puis elle fut exposée dans la collection d’art contemporain du musée, accompagné d’un texte de Jean-Christophe Bailly, et de deux poèmes de Juliette Fontaine, jusqu’à juillet 2011.
Elle a été présentée à l’exposition personnelle ATOPIA au Muséum-Aquarium de Nancy du 25 janvier au 27 avril 2014. Commissaire: Jean-François Robardet.
Extraits d’une série de 8 dessins, 2010 – Feutre, pigment et empreintes, 21 x 29,7 cm
Des visages de « serial killers » réels sont les modèles de ce travail de portraits. Dessinés au feutre noir, ils sont ensuite systématiquement recouverts d’un jus de pigment rouge comme le sang.
Sous la feuille de chaque dessin, est disposée une seconde feuille de papier de même format qui, durant l’application du pigment, en absorbe les traces; les portraits sont devenus des empreintes à la fois vaporeuses et organiques.
Extraits d’une série de 10 images numériques, 2010 – Format modulable
Des estampes érotiques japonaises glanées sur le web ont été retravaillées en fragments hyper-pixallisés. L’image devient presque illisible, formes et couleurs quasi-abstraites.
Dans un paysage urbain irradié d’une lumière post-atomique, un enfant court éperdument comme dans un labyrinthe, poursuivi par un danger invisible.
Parfois surgit une large route avançant dans la nuit: une issue peut-être, réelle ou imaginaire.
Deux enfants jouent dans un jardin. La superposition d’une tâche d’encre se diluant dans de l’eau apparaît et disparaît de temps à autre, évoquant la forme évanescente et ectoplasmique d’une méduse, se déplaçant comme une étrange cible.
Une vue du ciel par le hublot d’un avion est filmée avec un téléphone portable. La superposition d’une tâche d’encre se diluant dans de l’eau apparaît et fait un trou dans ce ciel, une mise en abîme.